Bioussac

"Tout le massif compris entre les vallées de l'Argentor, de la Lizonne et de la Charente, à partir d'une ligne qui joindrait Bioussac et Nanteuil, est occupé par les bancs kelloviens. On les voit affleurer à Rimbert, où ils débutent par des calcaires blanchâtres en plaquettes, au sud du château d'Oyer, où abondent les Ammonites artceps et Bakeriœ, et quand on tire vers le nord, on trouve, interposés entre ce dernier point et les calcaires de la grande oolithe exploités à Bioussac pour la fabrication de la chaux, des bancs un peu plus solides avec Ammonites macroceplialus et tumidus."

Liens internes à la commune de Bioussac
Fest'Oyez à Bioussac  
Logis d'Oyer Pschitt l'artiste !
Ferme du mas Cheval Bavard presse
Le Cheval Bavard Vidéos Cheval Bavard
Jardins de l'Abrègement Parc de l'Abrègement
Séquoïas de l'Abrègement  
Mémoire du châtaignier  
 


La Lisonne s'évade (6 février 2013).
 
La commune s'étend toujours sur 1564,21 ha et compte 228 habitants depuis 2005. Situé à 112 mètres d'altitude, la Charente est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Bioussac dont le maire est monsieur Nicolas Wisser.
 

Mairie de Bioussac, le Bourg, 16700 BIOUSSAC
Tél. 05 45 31 30 60 ; mairie.bioussac@wanadoo.fr
Mairie ouverte le mardi : de 13h à 17h et le vendredi de 13h à 17h
.

La mairie-école.


Un joli lavoir. Et une belle aire de repos.


Fleurissement et pelouse au bord des routes : il faut en prendre de la graine !
 




Morts pour la France
1914-1918

BILLARD Alfred Louis Joseph, 7/8/1916 Bouchoir (80)
BILLARD Louis, 2/08/1917 Cuperly (51)
BILLY Louis
BOUCHET Eugène, 6/9/1914 Courdemanges (51)
BOUCHET Pierre
BOUILLON Auguste, 26/2/1916 Dunkerque (59)
BOUILLON Baptiste Félix, 21/8/1914 Grandfontaine (67)
BOUILLON Michel, 3/2/1918 Saint-Brieuc (22)
CARMAGNAC Arsène, 30/1/1915 Vienne-le-Château (51)
CARTRAUD Fernand Auguste, 25/8/1914 Réméréville (54)
CARTRAUD Pierre, 7/11/1914 Saint-Julien (Belgique)
DEBROUSSE Pierre François, 6/11/1916 Sailly (80)
DELHOMME Alphonse
DEZOUCHE Victor Alexis Arthur, 10/6/1918 Darmstadt (Allemagne ex Prusse)
DOUX Alfred Anatole, 10/6/1915 Pontavert (02)
FAVRE Pierre, 28/08/1914 Moislains (80)
FORGERIT Gustave Aristide Marie François, 3/2/1917 Bar-le-Duc (55)
GALLOIS Alfred, 28/7/1917 Ailles (02)
JOUBERT Constant, 30/10/1918 Saint-Quentin-le-Petit (08)
NEFF Albert, 20/04/1915 Lizerne (Belgique)
RAFFOUX Marcel Edouard, 17/1/1919 Sâarbruck (Allemagne ex Prusse)
ROUFFAUD François, 26/9/1915 Thelus (62)
ROUSSEAU Henri

 

Une plaque a été apposée dans l'église

1939-1945
D'HEMERY Philippe
JOBARD Louis
PLISON Pierre


Vous recherchez un Poilu : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/
En savoir plus : Bioussac pendant la guerre de 1914 à 1916 (AD16)


"Bioussac (en 1818), à l'est et à 5 kilomètres 457 mètres de Ruffec, a 467 habitants. Cette commune est arrosée par un ruisseau qui porte le même nom. Son sol, presque tout couvert de bois et de châtaigniers, ne produit, en fait de grains, qu'un peu de seigle et d'avoine. On y compte 95 maisons, 1,316 hectares de terre cultivée, 67 de terre inculte, et 9 hameaux, dont les principaux sont : la Bayette, Oyer, le Buisson, et Bois-Renier."
La Riche... si bien nommée
Longeant les coteaux boisés de Lavaud, qu'elle laisse à droite, la Charente atteint vite le moulin de la Riche, perdu dans un massif de verdure. Ce nom de la Riche, donné à cette partie de l'arrondissement de Ruffec, est bien un témoignage de la fertilité du pays. Il s'applique à l'immense propriété qui se trouve sur la rive gauche de la Charente.
A droite, les coteaux du Magnoux, qui fournirent la pierre de taille, très dure, avec laquelle furent établis les soubassements des divers bâtiments de la gare de Ruffec et qui, avec ceux du plateau des coteaux de Lavaud, fournissent une pierre non gélive, assez rare dans le pays, et utilisée notamment pour faire des pavés, des bordures de trottoirs et des seuils de portes.

Bioussac dépendait du diocèse de Poitiers. On y retrouve des vestiges préhistoriques et antiques, ainsi qu’une architecture civile (le logis d'Oyer du XVIe siècle et le château de L'Abrégement du XVIIe siècle).
Carrières de moëllons à Oyer ; au Gros-Châtaignier ; aux Petites-Maisons ; à Boisregnier ; au Bourg.
Altitude de 145 m dans le Parc du Château de l'Albergement. (H. Coquand, 1862). - 590 habitants (Adolphe Joanne, 1883).


 


Commune de Bioussac (source J.-M. Buchey, géographie... 1914)

1564,21 hectares ; 531 habitants
"La commune de Bioussac est la troisième du canton comme superficie ; mais elle ne vient qu'au huitième rang comme chiffre de population. Aussi la densité de cette population est-elle faible et ne dépasse-t-elle pas trente-trois habitants par kilomètre carré.
C'est une contrée très boisée, où l'on rencontre encore beaucoup de châtaigniers. La Charente limite la commune au nord-ouest, arrosant de bonnes prairies : la Lisonne, affluent de la Charente, qui coule au fond d'une étroite vallée, passe au pied de la colline qui porte le bourg de Bioussac ; puis, prenant la direction du nord, elle va rejoindre le fleuve dans la commune voisine de Taize-Aizie.
Les hauts plateaux qui dominent la vallée de la Lisonne sont en général assez fertiles ; on y cultive principalement les céréales.
La principale voie de communication est la route de Ruffec à Confolens (route départementale n°7 de Confolens à Melle), qui traverse tout le sud de la commune. Le réseau routier est complété par plusieurs chemins d'intérêt commun. L'un de ces chemins, qui vient de Verteuil, traverse toute la commune du sud au nord, dessert le bourg de Bioussac et se dirige vers le département de la Vienne. Un autre se détache du précédent et dessert le nord de la commune Enfin un troisième quitte la route de Confolens vers la limite de la commune de Condac, passe à proximité du bourg de Bioussac et se dirige vers les communes de Messeux et de Montardon.
Le bourg de Bioussac (84 hab.), à sept kilomètres est de Ruffec, est construit au sommet de la colline qui domine la rive gauche de la Lisonne.
Au sud du bourg s'élève le beau château de l'Abrégement, qui fut autrefois le siège d'un fief dépendant de la baronnie de Verteuil.
Jusqu'au dix huitième siècle, la terre de l'Abrégement fut la propriété de la famille de Massacré. En 1750, le mariage de Marie Anne de Massacré avec messire Mathurin Olivier d'Hémery, chevalier, seigneur de Cernay, fit passer le domaine de l'Abrégement entre les mains de la famille d'IHémery, qui le possède encore. Par sa fortune, par ses traditions de large bienfaisance et par la dignité de sa vie, la famille d'Hémery a toujours jouit et jouit encore dans la région d'une situation sociale exceptionnelle. Le mandat de conseiller général du canton de Ruffec est resté pendant plus de cinquante ans dans cette famille.
La commune de Bioussac possède d'assez nombreux hameaux, parmi lesquels nous citerons : la Bayette (68 hab.), près de l'Abrègement ; Oyer (52 hab.), à l'ouest du bourg; Rinbert (32 hab.), sur la route de Ruffec à Confolens ; le Buisson (28 hah.) ; la Riche (20 hab.), sur la Charente: Boisreignier (27 hab.), sur la route de Taizé-Aizie, etc., etc...
"

Statistiques démographiques sur le site Insee - Bioussac

 
Bioussac sur Lisonne
"Lisonne, ruisseau de la Charente, du bassin de la Charente, en pays d'oolithe et de tertiaire éocène, prend ses sources au pied des collines du Bouchage (196 m.), à 5 k. 1/2 en droite ligne de la rive gauche de la Charente naissante ; elle coule vers l'Ouest, passe à Montardon, à Bioussac, et tombe dans la Charente, rive gauche, à Aizie, par un peu moins de 90 m. Cours 15 km, large 3 m., bassin 7170 hectares, eaux ordinaires 250 lit., étiage 20, crues 8 m. cubes. 3 moulins à blé et à huiles. On l'appelle aussi Bouchage (du nom de son premier v.), et les cartes officielles la nomment, à tort ou à raison, Issonne et Ysonne en ce cas, Lisonne serait comme tant d'autres un nom fautif obtenu par l'incorporation de l'article."

 

"L'église Saint-Pierre de l'ancien diocèse de Poitiers, est signalée au XIe siècle. Presque en ruine, elle a été rebâtie au XIXe siècle."


 



L'église fut restaurée aux frais de Paul d'Hémery en 1863.






 


 
Le presbytère.
Près de l’église de Bioussac est érigé un petit logis qui était la demeure des archiprêtres de Ruffec. N. Curé de Bioussac, archiprêtre, portait :« d’argent semé de mouchetures de gueules »


"François André Gaultier, ancien curé de Bioussac, insermenté, déporté."

15 aout 1685 : abjuration d’Isaac Bonnet, natif de Ruffec, marchand âgé de 27 ans, marié depuis peu, demeurant au château de la Riche paroisse de Bioussac (Charente), en présence de Claude Souché, marchand de Poitiers. Signent Devault, Souchac (?), Métayer.

Source : cliquer ici !


L'Abrègement


Eglise et centre bourg.

"Le rôle du vingtième à Bioussac en 1780
Les demoiselles De L'abrègement et le sieur D'Émerit, chevalier de Saint-Louis, propriétaires de château, rentes, préclôtures, héritages et quatre domaines dans la susdite paroisse ; propriétaires d'un domaine, un mouline t rentes dans celle de Barro-les-Touches, déduction faite d'un quart pour les réparations du moulin., plus, deux domaines et rentes dans la paroisse de Bioussac ; plus, un domaine, héritages et rentes dans ladite paroisse ; le tout du revenu de 5,540 livres, payeront six cent neuf livres huit sols.
La demoiselle Marie-Anne Moussacré de L'Abrègement, propriétaire de deux domaines dans la susdite paroisse, du revenu de 481 livres, payera cinquante-deux livres dix-huit sols.
Le sieur De Lalande, écuyer, sieur De La Riche, propriétaire de maison, rentes, deux domaines et un moulin dans la susdite paroisse, et un pré dans celle de Taizé-Aizie, le tout du revenu de 1,375 livres, payera cent cinquanteune livres cinq sols."
 
 
Famille de Massacré. (Source : JC Vrillac)
Originaire de Beauvais, dans le diocèse de Rouen, cette famille noble vint s’établir en Angoumois, probablement à la suite d’un mariage en Périgord de l’un de ses membres.
Elle a formé cinq branches dont l’une s’est perpétuée jusqu’à nos jours.
La seconde, celle de l’Abrègement, s’est éteinte par une alliance avec la famille d’Hémery.
La famille Massacré portait (branche du Périgord) :« d’argent à trois écureuils de sable, posés 2 et 1 ». La famille Massacré portait (branche du Périgord) :« d’argent à trois écureuils de gueules tenant une pomme de pin entre leurs pattes, posée 2 et 1 ».

Famille de Massacré, branche de l’Abrègement.
François de Massacré, écuyer, seigneur du Repaire et des Escures (La Valette), second fils de Guyot de Massacré et de Jacquette de Vaucocour, épousa le 14 février 1539, Françoise de Saint-Laurent. Son père avait donné son consentement le 2 février, et faisait le 2 avril donation à son fils en faveur de ce mariage. François de Massacré est mentionné dans un acte passé à Bernac, le 2 octobre 1547. De son mariage, il eut :
  1. Guillaume, qui suit ;
  2. Marie, mariée, par contrat du 8 décembre 1556, à Jean de la Grelière, veuf d’Isabeau de Cheyroux.
Guillaume de Massacré, écuyer, seigneur des Escures et de l’Abrègement, du chef de sa femme, épousa le 15 août 1576 Anne de Volvire, dame de l’Abrègement, fille de feu Perceval, écuyer, seigneur de l’Abrègement, et de Jacquette Desmier, dame de l’Abrègement. Anne de Volvire et Jacquette Desmier (sa mère) avaient accusées Christophe Houllier et Pierre Aulbin de subordination et intimidation de témoins. La Cour des Grands Jours de Poitiers condamna le 19 décembre 1579 Anne de Volvire et Jacquette Desmier, pour accusations injustes, à leur payer des dommages et intérêts.
Guillaume de Massacré aurait, dit-on, reçu vers 1620 la reine Marie de Médicis en son château de l’Abrègement. Il n’y a aucune preuve, toutefois cela reste possible car vers cette époque la reine est venue à plusieurs reprises en Angoumois. Guillaume de Massacré fit son testament le 17 mars 1623, demandant à être inhumé dans l’église de Bioussac, sa paroisse, près du corps de Anne de Volvire, sa femme. Il avait eu :
  1. Guillaume, qui suit ;
  2. Anne, mariée le 25 mars 1608 à Claude Dauphin, écuyer, seigneur de Cadoue, en présence de Jean de Volvire, abbé de la Couronne, de Guillaume de Massacré, et de frère Jérôme de Massacré, religieux de l’abbaye de Nanteuil-en-Vallée ;
  3. Aymerie, qui épousa par contrat, Antoine Martin, écuyer, seigneur de Marclenne, en présence de Pierre de Massacré. Veuve, elle décédait, âgée de 60 ans, au logis noble de Marclenne le 4 octobre 1661, et était inhumée le lendemain dans l’église de Secondigné (le 15 novembre 1678, les héritiers d’Antoine Martin, écuyer, seigneur de Marclenne étaient François de Massacré, seigneur de l’Abrègement, Angélique de Massacré, veuve de Jacques de la Croix, François-Guy) ;
  4. Catherine (peut-être), citée dans le testament de Guillaume en 1623 ;
  5. Pierre, écuyer, seigneur de la Salle, se maria deux fois : la première par contrat du 15 juin 1624, avec Catherine de Lériget, fille de Guyot, seigneur de Mondenaud, et de Catherine de Sallevert, en présence de Guillaume de Massacré ; la seconde, le 8 mai 1846, avec Marie d’Elbrée, devenue veuve en 1667 ; du premier lit est née une fille baptisée à la Faye (comme les enfants suivants) le 27 avril 1627 en présence de Gabriel de Massacré, et du second lit était issue Marie, baptisée le 31 janvier 1630, puis Pierre, baptisé le 17 juin 1631.
Guillaume de Massacré, écuyer, seigneur de l’Abrègement et de Fougères, épousa le 11 mai 1619 Catherine Guy, fille de Jean Guy, écuyer, seigneur de Chantoin, et d’Isabeau de Giraud, en présence de Pierre de Massacré, écuyer, seigneur de la Salle, son frère. Ses frères et sœurs renoncèrent à leurs droits en sa faveur et Catherine Guy reçut en dot de ses parents la seigneurie de Sigogne. En 1635, Guillaume de Massacré fut remplacé au ban par Jacques Gignact, seigneur du Treuil. Guillaume de Massacré décédait avant le 24 août 1648, lorsque était fait l’inventaire de ses biens en présence de frère Jérôme de Massacré, religieux, et de Pierre de massacré, écuyer, seigneur de la Salle. Guillaume de Massacré et Catherine Guy laissaient :
  1. François, qui suit ;
  2. Gabrielle, qui épousa le 9 mars 1642 Jacques Guy, écuyer, seigneur du Genet et de Puyrobert, en présence d’Elisabeth de Giraud, son aïeule maternelle, et de Pierre de Massacré, seigneur de la Salle, son oncle ;
  3. Angélique, qui épousa le 6 janvier 1659 Jacques de la Croix, écuyer, seigneur des Ombraies, en présence de François de Massacré, son frère.
François de Massacré, chevalier, seigneur de l’Abrègement et de Bioussac, épousa le 19 février 1656 Marie de Beaumont, fille de François de Beaumont, chevalier, seigneur de Saint-Germain-Gibaud, etc., et de Catherine de Belcier. Le 15 janvier 1667, il fut maintenu noble par M. d’Aguesseau. Vers 1680, il était en procès, en son nom et en celui de Marie de Beaumont, contre Mathieu Duchamp, conseiller du roi, magistrat à Ruffec, et Jacques Duchamp, chanoine. Il était leur débiteur et avait d’autres créanciers. Marie de Beaumont fut inhumée en 1690, âgée de 63 ans, et François de Massacré décédait le 25 février (1690 ?) âgé de 85 ans. Ils avaient eu :
  1. Marie, née en 1657, elle était dite mineure émancipée le 13 septembre 1696, demeurant au château du Breuil, près de Champniers ; elle épousa, le 3 mai 1699, son cousin François Guy, écuyer, seigneur de Puyrobert, le Breuil, etc., lieutenant au régiment Royal-Roussillon, fils de Jacques et de Gabrielle de Massacré ; le 19 mars précédent, elle avait obtenu un bref du pape innocent XIII, probablement pour lui accorder, à l’occasion de son mariage, la dispense nécessaire en raison de leur parenté ; le 21 avril 1717, ils vendirent la terre de Champniers ( dont ils en avaient été en possession en 1704) à François Arnaud, écuyer, conseiller du roi, premier président et lieutenant général de police d’Angoulême ; Marie mourut le 25 septembre 1721, âgée de 64 ans ;
  2. François, qui suit ;
  3. Catherine, née en 1659, jumelle du précédent ;
  4. Marguerite ;
  5. Charles, Charles, nés en 1661, jumeau de Marguerite ;
  6. Marie-Anne, née en 1666 ;
  7. Anne, née en 1666, décédée en 1668.
François de Massacré, écuyer, seigneur de l’Abrègement et de Bioussac, jumeau de Catherine, enseigne au régiment des Gardes-Françaises. Il épousa, par contrat du 7 janvier 1682, Marie-Anne Bérault, fille de feu Nicolas, conseiller garde des sceaux des Aides de Guyenne, et de Marguerite Aymard, dame du Pérou. Le 8 juin 1714, il constitua, en faveur des religieuses Ursulines d’Angoulême, une rente de 205 livres. Le 19 août 1720, comme père et loyal administrateur de ses enfants mineurs, il reconnut avoir reçu d’Alexandre Béraud, écuyer, seigneur de la Bellerie, conseiller du roi et trésorier de France à Poitiers, 3879 livres 10 sous de capital. Marie-Anne Béraud était décédée le 6 septembre 1712 et François de Massacré le 20 juin 1727 laissant :
  1. Louis-Antoine, chevalier, seigneur de l’Abrègement, la Leigne (Condac), abbé de l’Abrègement ; le 13 août 1727, il avait cédé à son frère, Joseph-Ignace, son droit d’aînesse contre une somme qu’il réclama, le 15 décembre 1732, à Jean de Massacré, tuteur et curateur aux personnes et biens de son frère le 23 mai 1739, dans le partage des biens nobles et roturiers ; il fut inhumé le 21 avril 1742 dans l’église Saint-Etienne de Poitiers ;
  2. Joseph-Ignace, qui suit ;
  3. Jean, chevalier, seigneur de l’Abrègement, du Genet et de Mortagne, né le 28 juillet 1699, eut également le quart des biens nobles et roturiers lors du partage de 1739 ; Jean épousa le 23 février 1737 Françoise de Volvire, fille de François, chevalier, seigneur d’Aunac, Ruffec, etc. et de Marie Préveraud ; il fit son testament le 2 août 1774 en faveur d’Olivier-Mathurin d’Hémery, son neveu par alliance, mais laissait l’usufruit de tous ses biens à Françoise de Volvire, sa femme, et, à son décès, une rente viagère à Marguerite de Massacré, sa nièce, belle-sœur d’Olivier-Mathurin d’Hémery ; Jean fut inhumé à Ruffec le 3 Août 1774, âgé de 75 ans ; Françoise de Volvire, dite sa veuve et commune en biens, transigeait avec Olivier-Mathurin d’Hémery, le 25 mai 1775, au sujet de la succession de son mari, faisant des legs à Catherine d’Hémery, fille d’Olivier d’Héméry-Mathurin et de Marie-Anne de Massacré, sa nièce ; Françoise de Volvire fut inhumée à Ruffec le 8 août 1775, âgée de 63 ans ;
  4. Marie-Anne, née le 28 juillet 1699, sœur jumelle de Jean, prit part au partage du 23 mai 1739 et eut également le quart des biens ; elle resta sans alliance et mourut le 9 octobre 1782.
 
Joseph-Ignace (Louis Ignace ?) de Massacré, chevalier, seigneur de l’Abrègement, né le 13 mai 1696, épousa le 15 janvier 1728 Marie-Anne de Saluces, fille de feu André, chevalier, seigneur d’Aizecq, et de Louise Préveraud. Marie-Anne de Saluces décédait après avoir enfanté le 1er mai 1729 des jumelles (Marie-Anne et Marguerite) et Louis-Ignace le 21 août 1732.

Marie-Anne, fille de Joseph-Ignace, épousa le 15 novembre 1750 Olivier-Mathurin d’Hémery, chevalier, seigneur de Cernay. La cérémonie nuptiale eut lieu le 20 du même mois à Saint-André de Ruffec, et fut célébrée par André de Saluces, abbé commandataire de Saint-Amand-de-Boixe. Elle apportait en dot les terres de l’Abrègement et de Barro. Entre 1753 et 1772, les époux transigèrent avec Marguerite de Massacré, leur sœur et belle-sœur, et Jean de Massacré, leur oncle, au sujet du règlement et succession de Joseph-Ignace de Massacré et de Marie-Anne de Saluces, père et mère de Marie-Anne et de Marguerite, et de celle de Marie-Anne de Massacré, leur tante. Marie-Anne de Massacré signa, en juillet-décembre 1789, une requête adressée à l’Intendant par les nobles et privilégiés inscrits aux rôles supplémentaires de 1789, aux fins de se faire allouer, conformément aux dispositions de l’un des décrets de l’Assemblée Nationale , une remise sur leur imposition égale à la moitié de la capitation acquittée par eux la dite année. Marie-Anne de Massacré décédait le 10 Nivôse an VII (30 décembre 1798).
Marguerite de Massacré, jumelle de Marie-Anne, mourut le 1er Brumaire an XIV (23 octobre 1805).


Famille d’Hémery (anciennement De Hémery).
Cette famille, connue dès le début du XIII° siècle, est originaire de l’Ile de France où elle possédait la terre de Hémery, près de Chennevières-sur-Marne. Elle est venue s’implanter en Poitou vers la fin du XII°. Elle s’est divisée en plusieurs branches, toutes éteintes aujourd’hui, sauf celle de l’Abrègement. La généalogie de cette famille a été dressée à partir des riches archives contenues dans le chartier de l’Abrègement, par Roger Drouault, qui s’est aussi servi des preuves de Saint-Cyr et des écoles militaires, des maintenues de noblesse de 1705 à 1616 et des registres paroissiaux.
Le plus ancien blason connu de cette famille, appendu à un acte de 1346, représente un écu à deux fasces, accompagnées de trois coquilles en chef, dans un tribole. Ce sont, croit-on, les armes primitives. Les preuves des écoles militaires donnent : « de gueules à trois coquilles d’or, 2 et 1, au chef abaissé de même ». L’armorial général les indique avec une légère variante en remplaçant le chef abaissé par un triangle.

Blason de la famille d’Hémery :
«de gueules à trois coquilles d’or, 2 et 1, au chef abaissé du même».
 
Famille d’Hémery, branche de l’Abrègement.
Olivier-Martin d’Hémery, chevalier, seigneur de Clesné (Chaunay), de l’Abrègement, du chef de sa femme, fils puîné d’Olivier, écuyer, seigneur de la Martinière, et de Catherine Julliot, naquit le 19 août 1716 et fut baptisé e lendemain à Saint-Liphard de Rom. Officier pointeur en 1737, commissaire ordinaire en 1755, lors de la réunion du corps de l’Artillerie avec le régiment Royal-Artillerie, puis lieutenant-colonel en 1765 et colonel directeur en 1769, commandant les provinces d’Aunis et Saintonge. Il mourut à Niort et fut inhumé le 21 décembre 1779, étant chevalier de Saint-Louis. Olivier-Martin d’Hémery avait épousé, le 15 novembre 1750 Marie-Anne de Massacré, Dame de l’Abrègement (le mariage était célébré à Saint-André de Ruffec le 20 novembre 1750 par André de Saluces, abbé commandataire de Saint-Amand de Boixe). De cette union, naquirent :
Françoise, ondoyée à Taizé-Aizie le 2 septembre 1751 (reçut le supplément de baptême dans la même paroisse) ;
  1. Pierre-François, qui suit ;
  2. Louis, baptisé à Bioussac, le 28 novembre 1753, élève d’artillerie en 1767, lieutenant au régiment de Strasbourg-Artillerie en 1769, capitaine en 1779, fit la campagne de Minorque, chef de bataillon nommé par le comité provisoire exécutif en mars 1793 pour sa belle conduite en 1792, sous-directeur de l’Artillerie à Saint-Malo en 1794, et à Port-Louis en 1800, chevalier de la légion d’honneur à la création de l’ordre, fut enfin directeur à Bayonne en 1808 et à Nantes en 1811 ; pensionné en 1814, après 45 ans de services effectifs, il mourut en sa demeure de Barro en juin 1821 ;
  3. Catherine-Marie, née et baptisée à Bioussac le 7 juin 1756, fut reçue à Saint-Cyr sur preuves signées d’Hozier, du 26 avril 1766 au 30 avril 1776, et mourut au château de l’Abrègement vers 1840.
Pierre-François d’Hémery, né à l’Abrègement le 8 décembre 1752 et baptisé le lendemain à Bioussac, fut reçu à l’Ecole Militaire le 18 novembre 1764 sur preuves signées d’Hozier de Sérigny. Il fut chevalier de Saint-Lazare et se retira du service avec le grade de capitaine du régiment de Touraine, lors de la mort de son père en 1779.
Maire de la commune de Bioussac et membre du conseil général de la Charente sous l’Empire et la Restauration, il mourut à l’Abrègement le 25 décembre 1828, laissant de Marie-Justine de Fricon, qu’il avait épousé le 11 novembre 1796 :
  1. André-Marie-Frédéric, qui suit ;
  2. Auguste ;
  3. Lucille ;
  4. Clémence.
Les trois derniers enfants de Pierre-François d’Hémery sont décédés sans alliance.
André-Marie-Frédéric d’Hémery, né le 10 février 1804, fut maire de Bioussac, membre du conseil d’arrondissement de Ruffec et du conseil général de la Charente. C’est en cette qualité qu’il a été désigné pour faire partie des jurés de la haute Cour nationale au procès de Bourges en 1849. Marié le 12 février 1830 à la Raffinière (Brux, Vienne), à sa cousine germaine Charlotte-Cléopatre-Léopoldine Rivaud de la Raffinière, fille d’olivier Macoux, comte de la Raffinière, lieutenant-général, et de Marie-Charlotte de Fricon, il est décédé le 8 novembre 1890, ayant eu :
  1. Marie-Olivier-Edouard, né le 31 mai 1831, conseiller général de la Charente après son père, qui épousa le 22 mai 1860 Marie-Christine Lecointre, fille de Arsène Lecointre et de Anne Dauvilliers, et décéda à Poitiers le 13 mars 1862 sans postérité ; sa veuve se remaria le 18 avril 1868 à Louis-Marie-Emile de la Chevrelière ;
  2. Marie-Charlotte, née le 25 février 1834, mariée le 25 mars 1856 à Dominique-Alphonse-Charles Gaborit de Montjou, et décédée à Poitiers le 25 mai 1906 ;
  3. Jean-Ferdinand-Pol, qui suit ;
  4. Marie-Catherine-Léopoldine-Amélie, née le 22 août 1839, a épousé le 27 février 1856 François-Jean-Marie-Edmond de Montardy et est décédée au chalet de la Boixe (Charente) le 9 avril 1905.
Jean-Ferdinand-Pol d’Hémery, né le 5 janvier 1835, conseiller général du canton de Ruffec pendant 50 ans, sut vite, par son tact et son sens des affaires se faire apprécier de ses collègues qui le nommèrent vice-président. Il n’eut pas d’ennemis. Ses adversaires politiques, eux-mêmes, le tenaient en haute estime et devaient s’incliner devant la sincérité de ses convictions et la droiture de ses actes. Il fut toute sa vie fidèle à la même ligne de conduite. Il mourut en son château de l’Abrègement le 22 février 1912. Il avait épousé le 23 février 1870 Cécile-Marie-Mathilde Desmier de Chenon, fille de François-Henri-Paul Desmier de Chenon et de Louise-Anne-Eugénie Bonnin de la Bonninière de Beaumont, dont il eut :
  1. André-Olivier-Marie-Pierre, qui suit ;
  2. Marie-Catherine-Léopoldine, née le 2 décembre 1872, décédée à Poitiers le 16 octobre 1886 ;
  3. Marie-René-Edouard, né le 4 novembre 1875, engagé volontaire au 21e Chasseur à cheval pour la durée de la guerre, maréchal des logis en mars 1915, a pris part aux attaques de septembre 1915, lors de la campagne d’Italie.
André-Olivier-Marie-Pierre d’Hémery, né le 1er décembre 1870, a épousé à Poitiers le 5 novembre 1905 Marguerite-Marie-Radegonde de Grailly, fille d’Archambault-Marie-Alfred-Jean, comte de Grailly, et de Marie-Pauline-Thérèse-Yvonne Le Sénéchal de Kercado-Kerguisec. Il est décédé à Royan le 2 août 1927 et fut inhumé à Bioussac le 5, laissant :
  1. Jean-Marie-Joseph-Jacques, qui suit ;
  2. Bérengère, mariée au marquis N. des Dorides.
Jean-Marie-Joseph-Jacques d’Hémery, né à Poitiers le 11 mars 1910, marié à Marguerite-Marie de Brou de Laurière (décédée le 17 avril 1995), fille de René et Alice de la Crompe de la Boissière, dont ils eurent :
  1. Lorine ;
  2. Philippe ;
  3. Edouard.
Blason de la famille d’Hémery : "de gueules à trois coquilles d’or, 2 et 1, au chef abaissé du même".

 

Cette seigneurie a longtemps été possédé par les Faubert, famille noble très ancienne, qui semblerait avoir son origine à Paizay-Naudouin, sur les limites du Poitou et de l'Angoumois. Une branche à possédé la seigneurie de la Vergne en Segondigny aux XV° et XVI° siècles. Une branche de cette famille possédait la seigneurie des Deffends (voir Paizay-Naudouin), l’autre Oyer, dont voici quelles notes sur cette famille.


Léon Rouillon, propriétaire d'Oyer vers 1930 était aussi le patron de l'Hôtel de France à Ruffec. Son père et son oncle possédaient la pisciculture de Nanteuil-en-Vallée.
 
Guy Faubert, chevalier, seigneur de la Vergne, d'Oyer et des Deffends, servit dans les compagnies d' ordonnance du Roi en 1500 et arrenta des terres à Simon Maupetit le 4 janvier 1517. Le 9 juin 1524, il échangea avec Marie Corgnol, veuve de Guyot Brun, écuyer, seigneur de la Forêt, le fief de la Barre en Pliboux pour celui de la Forêt.
Il épousa vers 1500 Jeanne de la Chambre, fille de Nicole, écuyer, seigneur de la Jarrie-Audouin, et de Perrette Ravard, et en eut :
  1. Guy, qui suit ;
  2. Jacques, écuyer, seigneur de Rochemeau, Oyer, qui vendit la Touche-Bouchereau en 1541 et fut témoin en 1553, étant âgé de 44 ans, dans l'enquête pour les preuves de Malte de Jean de Bourdeille ; il épousa Gabrielle de Salignac, veuve de François de Poipaille et fille de Bertrand Estourneau, écuyer, seigneur de Chantrezac, et assistait avec sa femme au mariage de Anne avec Antoine de la Tour en 1550 ; il ne parait pas avoir eut d'enfants ;
  3. Louise, mariée à Pierre Foucaud, qui vendit un tiers de la Touche en 1541.
Guy Faubert, chevalier, seigneur de la Vergne, d'Oyer, fit partie, lui aussi, d'une compagnie d' ordonnance du Roi en 1530 et partagea avec son frère en 1539. Le 7 août 1530 il épousa, au château de Saint-Martin-de-la-Coudre, Claire Bouchard d' Aubeterre, fille de feu François, chevalier, seigneur de Saint-Martin-de-la-Coudre, et de N.. Goumard. Lui et son frère furent condamnés par les Grands Jours de Poitiers, le 26 octobre 1531, à être décapités, et de plus, ils durent payer 4000 livres d'amende envers le Roi et fonder une chapelle en l'église où était inhumé François Grignon, écuyer, seigneur de la Maynardière, qu'ils avaient tué.
Guichard Faubert, eut pour enfants : Jacques, Pierre, seigneur d'Oyer, Claire, Suzanne, autre Pierre, seigneur des Deffends, qui était en Allemagne en 1604, Isaac, Jeanne.
Isaac Faubert, écuyer, seigneur d'Oyer, la Barretière (près Secondigny), fils puîné de Guichard et de Jeanne de Montils, épousa d'abord, le 20 juillet 1610, Madeleine des Francs, fille de René, écuyer, seigneur de la Braudière, et de Renée de la Cour, puis le 10 décembre 1624, Jeanne de Montrollant, qui fut nommée tutrice de ses enfants le 4 décembre 1631. Du premier lit il eut Pierre, et du second au moins Jean, qui suit.
Jean Faubert, écuyer, seigneur d'Oyer, fut maintenu noble à Limoges en 1666 et vivait encore en 1698. Il avait épousé le 29 avril 1651 Jeanne de Villedon, dont il eut au moins :
  1. Jacques, qui suit ;
  2. Louise, qui fut baptisée à Bioussac.
Jacques Faubert, écuyer, seigneur d'Oyer, eut au moins pour enfants :
  1. Angélique ;
  2. Louise ;
  3. sans doute, N.., mariée à N.. Raymond, écuyer, seigneur de Villognon.
Angélique et Louise, étaient toutes deux héritières de feu Jacques, leur père.
Le 7 janvier 1737, Louise unique héritière de sa sœur Angélique, ratifie le bail de la maison et seigneurie de la Cour d'0yer.


La famille Faubert portait : « fascé d’argent et de gueules de 7 pièces ».
Le 9 novembre 1706 a été inhumé Jean Faubert, écuyer, seigneur d’Oyé, âgé d’environ 75 ans (signé Duval, curé de Ruffec).

Le 25 mai 1724 a été inhumé dans le cœur de l’église Jacques Faubert, écuyer, seigneur d’Oyé, âgé d’environ 72 ans (signé Gervais, archiprêtre, curé de Bioussac).

La demeure d’Ohier passa au comte Jean-Louis Raymond, maréchal des camps et armées du roi, puis devint propriété de la famille d’Hémery.

La Riche. (Source JC Vrillac)
Située au bord de la Charente, ce petit fief a longtemps appartenu aux de Brilhac, seigneurs de Nouzières, Boisvert et autres lieux.

Plan de l'écluse de La Riche AD 16) (cliquer)


Le 21 octobre 1665 a été baptisé en l’église Saint-André de Ruffec François, fils naturel et légitime de Pierre Vrillac et Marguerite Gallais. Ses parrain et marraine ont été messire François de Massacré, écuyer, sieur de Bioussac et damoiselle Anne Engaine.

Avant la révolution, il était aux mains de la famille de Lalande, écuyer, qui portait :
« Ecartelé d’azur et d’or au 1 et 4 d’azur, au 2 et 3 d’or, support deux lions».



Balade des lavoirs à Bioussac : Les lavoirs de Bioussac...
 
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