L'Hôtel de la Toque Blanche
"Café du Sport"
Avant la guerre de 1914-1918, le tout nouveau "Café du sport" dispose du téléphone mais ne s'appelle pas encore "La Toque Blanche".
A droite, tél. n°3, c'est la Toque Blanche (café des sports).
Vue d'ensemble route nationale, avec le garage de l'Hôtel de France à droite. Et ci-dessus en 1912, un "tacle" raté à l'angle... du café du sport ! Pas de carton rouge ni de boulot pour le garagiste le plus proche. Grâce à Arthur Trillaud, aubergiste courageux. Le "Café du Sport", comme le Port Salut, c'est écrit dessus...
Sur la gauche, on devine, discrète, l'inscription "A la Toque Blanche", le panonceau "hôtel" est apposé et l'établissement est devenu également restaurant. Cet hôtel - restaurant était baptisé le "Café des sports" au début du XXe siècle. Son téléphone était le n°3. Il se disait "tout confort" et disposait d'un garage. En 1911, le patron du café des sports était Arthur Trillaud. Avait-t-il cédé ou acheté cette belle maison à Gaston Loustalot ? La carte postale est la même... après-guerre sans doute,
mais le Café du Sport devient désormais "La Toque Blanche"
Et propose ses spécialités... Tiens donc ! Des pâtés de Ruffec aux foies gras et aux truffes, des cèpes farcis. La concurrence est rude...
Changement de propriétaire
Nouveaux propriétaires. Les pâtés de perdreaux truffés de Ruffec ne sont plus qu'un délicieux souvenir. Le 1er février 1940, le repas coûte autant que la nuitée... Cet hôtel est célèbre pour avoir aidé des Anglais à fuir les Allemands pendant la 2e guerre mondiale : lors de l'opération Frankton. Consulter : http://musee.delaresistance.free.fr/en%20ligne/dossiers/frankton/recit.html et aussi : http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichepage.php?idLang=fr&idPage=5666 Ou encore ceci : Livres Google, opération Frankton. Un footeux un temps à la tête de l'établissement Ivan M'Balla Ndi avait ouvert le 10 août 2010 son hôtel-restaurant, «L'Angle d'or», à Ruffec pour succèder à la Toque Blanche, ce dernier déjà un temps en sommeil. Un début de reconversion pour le talentueux footballeur angoumoisin. C'est sur ce site qu'il a pu découvrir l'histoire de sa maison, dont nous espérons qu'il pourra compléter les vides grâce aux Ruffécois à bonne mémoire. Tous espèraient qu'il saurait redorer le blason de Ruffec. Y'avait du boulot ! Et déjà, en 2013, il a dégagé en touche, le fonds commercial est à vendre. "L'ancien Camerounais, débarqué il y a dix-huit ans à Ruffec dans le sillage de son père chirurgien, est «accro». Depuis l'adolescence, depuis ses premiers matchs au Stade Ruffécois avec Jean-Paul Derousseau, son coach." lit-on dans la Charente Libre du 10 août 2010. Il est né en 1974 à Amiens. Charente Libre nous dit tout: http://www.charentelibre.fr/2010/09/13/article-7-une-equipe-de-choc-a-l-angle-d-or,342084.php