Les rhums Lameth
Rhums Lameth en dépôt à Londigny et à Ruffec Alfred de Lameth, né à Henencourt, le 18 avril 1842 est décédé à l'âge de 74 ans à Londigny (Charente) le 25 octobre 1916 où il faut inhumé. Il était devenu propriétaire par sa femme de l'Habitation Chalvet qui produisait du rhum en Martinique. Attention, l'abus d'alcool est dangereux. Consommer avec modération. En 1907, le comte de Lameth est devenu marquis (il a repris le titre de son aîné décédé), date de la publicité ci-dessus).
Lameth, Chalvet, etc. Au 17e siècle, le possesseur de la concession qui deviendra plus tard l'Habitation Chalvet, était Guillaume Pinel. Sa parcelle faisait alors 800 pas de large sur 1000 pas de haut. Pinel est présenté par le père Labat comme ancien capitaine de milice sur l'île de Saint Christophe, retiré à la Martinique en tant que marchand propriétaire d'habitations-sucreries puis de flibustier. Son successeur sur la concession fut M. Claude Pocquet,
capitaine de milice de la Basse-Pointe, conseiller au Conseil Souverain à partir de 1688 et secrétaire du roi en 1703. Sa propriété mesurait à l'époque 1200 pas de large sur 3000 pas de haut, et comptait 3 sucreries. C'est d'ailleurs cette réunion de 3 sucreries sur un même ensemble qui présida à l'ancienne dénomination "Union" de la propriété.
Pocquet mort en 1722, ses héritiers prirent la suite et conservèrent le domaine jusqu'à la fin du 18e siècle. Dans les premières années du 19e siècle, Joséphine Périnelle Dumay, veuve Pocquet de Puilhery, perdit une enfant en bas âge et se retrouva seule héritière. Elle se remaria avec M. Etienne Chalvet (Chevalier de l'Ordre Royal et militaire de Saint Louis) faisant ainsi passer l'habitation sucrerie restée aux mains des Pocquets du 17e siècle au 19e siècle, dans le giron de la famille Chalvet. Celle-ci la conserva jusqu'au milieu du 19e siècle, époque à laquelle, par le biais de mariage des héritières Chalvet, Aline et Nathalie de Loyac (1), la propriété échut par indivision aux Lameth et Monti, résidant hors de la colonie. En 1919, ils la vendirent à Louis Marie Joseph Léo Clerc dont la famille était propriétaire de l'usine Vivé du Lorrain ainsi que d'autres habitations de la région. L'habitation Chalvet leur servira comme beaucoup d'autres à fournir de la matière première (canne) à l'usine, puis à cultiver de la banane à partir de l'entre deux guerre. A cette époque on y cultiva également de l'arachide, du manioc ainsi que des haricots rouges et blancs. La seconde moitié du 20e siècle y fut marquée par la grève de février 1974, durant laquelle des ouvriers seront blessés par les forces de l'ordre, un autre fusillé par des gendarmes, et un deuxième retrouvé mort le lendemain sans que l'on ait pu définir les causes exactes du décès. Trois ans plus tard, M. Aubéry Albert deviendra propriétaire de l'habitation qu'il exploitait jusqu'alors en location. Après avoir cultivé de l'igname, et fait de l'horticulture en serre, l'exploitation agricole de Chalvet se concentre aujourd'hui autour de la banane et de l'ananas. L'habitation Chalvet se situe en bordure de la RN 1, sur un site de plaine. Sa superficie est d'environ 360 hectares. On y distingue une zone industrielle, dans laquelle s'intègre la maison d'habitation, et une zone de logements ouvriers. L'exploitation agricole est formée de l'habitation Chalvet et de l'habitation La Capot. (1) Léopold Auguste Prévost de Sansac, marquis de Touchimbert, né le 13 avril 1817 au château de Londigny, décédé le 4 août 1897 en son château de Londigny, Conseiller général du département de la Charente. Epoux en juillet 1850 de Stéphanie Caroline Nathalie de Loyac née en février 1821 à Saint-Pierre (Martinique), décédée à Paris le 17 mars 1870, fille du comte Auguste de Loyac et de Stéphanie de Chalvet. Ils eurent Louise-Marie-Stéphanie Prévost de Sansac de Touchimbert, née au Château de Londigny le 10 octobre 1851, décédée à Londigny le 2 février 1932 qui épousa à Paris (8e), le 5 août 1872, Marie Joseph Ambroise Antoine Alfred de Lameth, Comte, puis Marquis de Bussy, né au château d'Hennecourt (Somme), le 18 avril 1842, décédé à Londigny le 25 octobre 1916 à l'âge de 74 ans, inhumé à Londigny. Le château de Londigny (16).
Alfred de Lameth avait épousé à Paris (8e), le 5 août 1872, Louise Marie Stéphanie Prévost de Sansac de Touchimbert, née au château de Londigny le 10 octobre 1851, et décédée à Londigny le 2 février 1932. A Londigny un entrepôt de rhum de la Martinique
En juillet 1887, le comte Alfred de Lameth, demeurait à Paris. En 1907, le comte est en fait marquis, date de la publicité ci-contre, l'importateur-concessionnaire à Ruffec est Angel Devergne. Lameth (Comte de.), 113 Rue de l'Université à Paris, propriétaire de l'habitation Chalvet, Martinique. Dépôt principal, château de Londigny, Ruffec (Charente). Rhum et Schrüb (classe 73), 1ère grande médaille, Le Havre 1887, Hors Concours, membre du Jury, Paris, 1888. Le comte de Lameth propose son rhum en importation directe de ses plantations de Basse-Pointe en Martinique. L'embarquement n'est pas facile : les fûts sont mis à la mer, le rhum flotte (le tonneau bien imprégné de liquide est étanche), chacun d'eaux est accompagné d'un nageur noir qui, en le poussant, le conduit à la pirogue. Du rhum souvent médaillé aux expositions et concours. Les Lameth sont allés aux Antilles parce qu'«à la veille de la Révolution, Beauharnais est intéressé aux Antilles comme les Lameth. Alfred de Lameth, né à Henencourt, le 18 avril 1842 est décédé à l'âge de 74 ans à Londigny (Charente) le 25 octobre 1916 où il faut inhumé. Il était propriétaire à Ruffec d'un entrepôt de rhum de la Martinique. En juillet 1887, le comte Alfred de Lameth, demeurait à Paris. Au décès du marquis, l'importateur-concessionnaire à Ruffec sera Angel Devergne. Pour en savoir plus : http://villefagnan.wifeo.com/londigny-chateau-du-peu.php