Messeux
Aujourd'hui l'ancienne commune de Messeux est fusionniée à Nanteuil-en-Vallée (comme ses voisines Saint-Gervais, Pougné, Aizecq et Moutardon) et fait partie de la communauté de communes des Trois Vallées dans le canton Charente-Nord. Par décret du 2 mars 1962 paru au JO du 7 mars 1962, Nanteuil devient Nanteuil-en-Vallée.
Par arrêté préfectoral du 29 décembre 1972 paru au JO du 27 janvier 1973, les communes d'Aizecq, Messeux, Moutardon, Pougné, Saint-Gervais sont rattachées (fusion association) (1) à celle de Nanteuil-en-Vallée.
Le 1er janvier 2008, Nanteuil-en-Vallée passe de l'arrondissement d'Angoulême à l'arrondissement de Confolens.
En 2014 la loi supprime les sections électorales des communes de moins de 20.000 habitants, y compris celles correspondant à des communes associées. Cette suppression dans les communes associées a pour conséquence de créer une unique circonscription électorale avec un seul type de scrutin, regroupant l’ensemble des électeurs des communes associées ou sections électorales.
Le 1er janvier 2017, la fusion-association de Nanteuil-en-Vallée avec Aizecq, Messeux, Moutardon, Pougné et Saint-Gervais est transformée en fusion simple. Les maires délégués des anciennes communes associées sont supprimés et remplacés par des adjoints au maire. La commune de Nanteuil-en-Vallée ne conserve plus que la mairie centre en fonction. (Voir page Nanteuil-en-Vallée)
Mairie
Le Bourg
16700 Messeux
Téléphone : 05 45 31 99 52
Voir aussi :
Mairie de Nanteuil-en-Vallée
21 rue de Farèze
16700 Nanteuil-en-Vallée
Email : nanteuil-en-vallee.mairie@wanadoo.fr
Tél : 05.45.31.82.67 ; Fax : 05.45.30.08.52
Horaires d’ouverture : lundi au vendredi 8h00 à 12h15 et 13h30 à 18h15
Population : 140 habitants en 2007.
Messeux dans les pages Charente Libre
1818 : Messeux, à l'est et à 10 kilomètres 914 mètres de Ruffec, a 467 habitants.
Le sol de cette commune est très médiocre : il ne produit que du seigle, de l'avoine et des châtaignes. Le vin qui s'y fait est en petite quantité et très-médiocre. On y compte 413 hectares de terre cultivée, 330 de terre inculte, et 16 hameaux, dont les plus importants sont : la Courrière, le Lorier, le Faugeroux, la Coindrie, et le Plantis. Commune de Messeux (1914, Buchey) - Superficie : 721 h. ;
- Population : 378 habitants.
Située au nord de Nanteuil-en-Vallée, cette petite commune occupe une partie du plateau élevé qui s'étend entre les vallées de l'Argentor et de la Lisonne. Ce dernier cours d'eau la limite au nord, la séparant de la commune de Moutardon et y reçoit un petit affluent.
C'est une des communes les plus boisées du canton et l'on y rencontre encore beaucoup de châtaigniers. Aussi la principale industrie est-elle celle du bois ; la fabrication des cercles pour futailles est notamment très active et l'on y fabrique également beaucoup de charbon de bois. Cependant l'agriculture est assez prospère ; la culture des céréales donne des résultats satisfaisants et, si l'élevage du bétail est peu développé, on peut y voir quelques vignobles bien entretenus.
La commune de Messeux ne possède aucune agglomération importante ; pourtant c'est une des communes proportionnellement la plus peuplées du canton et l'on y compte cinquante-deux habitants par kilomètre carré, alors que la moyenne du canton n'est que de quarante-deux. Quatre communes seulement, sur les vingt du canton, ont une population plus dense que la commune de Messeux.
La commune de Messeux est assez mal partagée au point de vue des voies de communication. Elle n'est desservie que par trois chemins d'intérêt commun et encore l'un de ces chemins n'a-t-il dans la commune qu'un parcours d'environ cinq cents mètres. Le principal de ces chemins vient de Champagne-Mouton, traverse la commune de l'est à l'ouest, dessert le bourg de Messeux et se dirige vers Bioussac. Un autre se détache du précédent Près du bourg de Messeux et unit ce bourg à celui de Nanteuil-rn-Vallée. Enfin la route de Moutardon au Bouchage traverse l'extrémité septentrionale de la commune.
Le bourg de Messeux (10 hab.), situé à douze kilomètres est de Ruffec, ne comprend que deux ou trois maisons groupées autour de l'église, qui elle-même ne mérite aucune mention particulière.
Les hameaux sont en général peu importants. Nous pouvons cependant citer : la Courrière 60 hab.), dans le sud, hameau qui contient la plus forte agglomération de la commune ; le Plantis (33 hab.), dans l'est de la commune; Chez Pouget (32 hab.) ; le Fougeroux (39 hab.) et le Laurier (37 hab.),dans le centre; La Coindrie (32 hab.) au-dessus de la vallée de la Lisonne ; le Montel (28 hab.); Chez-Trillaud (19 hab.), au nord du bourg, etc., etc...
Vers la fin du dix-neuvième siècle, des fouilles pratiquées au village de Chez-Chante, près du bourg de Messeux, firent découvrir toute une série d'urnes funéraires. Plusieurs de ces urnes étaient en verre, les autres en terre. Dans une tranchée, profonde d'un mètre et longue de dix-sept mètres, on mit au jour trente-quatre urnes, qui toutes contenaient des cendres, des charbons et de menus os calcinés. Toutes ces urnes étaient recouvertes d'une large et épaisse couche de charbon. On peut déduire de cette découverte que, dès les premiers siècles de l'ère chrétienne, la contrée était habitée par une population gallo-romaine, qui brûlait ses morts et qui confiait les urnes à la terre. Les urnes découvertes à Messeux sont aujourd'hui déposées au musée archéologique d'Angoulême. Bulletin de la SHAC année 1886
"M. le Président communique ensuite trois notes de MM. Louis De Fleury et André Rempnoulx-Duvignaud relatives à des découvertes récemment faites dans les communes de Vieux-Cérier et de Messeux.
Enfin, la troisième note, rédigée en collaboration par MM. Louis de Fleury et André Rempnoulx-Duvignaud, est relative à la découverte qu'ils ont faite collectivement, le 20 février dernier, sur le territoire de la commune de Messeux, canton de Ruffec, d'une sépulture à incinération, consistant dans une urne en terre grise contenant de menus os mélangés à des cendres. Cette urne, qui est tombée au moment où on a voulu en extraire le contenu, a été reconstituée par M. Ferdinand Dubois, de Nanteuil, qui en a soigneusement réuni et recollé les morceaux, et c'est dans cet état de restauration que les inventeurs sont heureux de l'offrir au musée de la Société archéologique.
Pleine de reconnaissance pour les communications intéressantes qui lui ont été adressées et pour les dons qui lui ont été faits par MM. de Fleury et Duvignaud, la Société décide qu'ils seront remerciés d'une manière toute particulière, et que leurs notes, avec les planches qui les accompagnent, prendront place dans le volume du Bulletin en cours d'impression.
M. Chauvet fait observer que notre sol charcutais est couvert de débris romains. Dans la même commune de Messeux, il a reconnu récemment les vestiges d'une construction souterraine en forme de four, bâtie avec des tuiles à rebord; elle avait été mise au jour, il y a environ quatre ans, par M. Dalençon, en extrayant de la terre, au lieu dit La Font-de-la-Vergne, près le village de Brallicq, extrême limite nord de la commune de Messeux." Bulletin de la SHAC année 1893 De la part de M. R. du Viguaud, une aquarelle, avec notice explicative, de sépultures gallo-romaines récemment découvertes au village de Chez-Chante, commune de Messeux, canton de Ruffec. «Déjà, écrit notre confrère, en février 1886, M. Louis de Fleury et moi avions exhumé au même lieu une urne cinéraire qui fit l'objet d'une note insérée au Bulletin de l'année 1887 ; le mois dernier, le sieur Blanchard, propriétaire d'un jardin contigu aux terrains explorés par nous, a découvert six nouvelles sépultures dont il a conservé les restes intacts. Il est évident qu'on se trouve là sur l'emplacement d'un cimetière gallo-romain de quelque importance, dont l'exploration méthodique permettrait à la Société d'enrichir son musée (comme ceux de Poitiers, Bordeaux, etc.) d'une collection très intéressante par le groupement (objets nombreux de provenance unique. Ce point de vue n'échappera pas à l'attention de la Société. Il serait possible de s'entendre avec le sieur Blanchard tant pour l'acquisition des trouvailles faites que pour les fouilles à faire."
La Société remercie les donateurs. En ce qui concerne les fouilles à faire, elle décide qu'aussitôt venue la belle saison, elle se transportera au lieu de Chez-Chante pour y procéder.
M. Chauvet a pu visiter la fouille le jour même de la découverte (26 décembre 1893).
Les trois tombes sont à incinération ; chacune est formée d'une petite auge circulaire à fond plat contenant un vase en verre ou en terre dans lequel sont déposés les restes du bûcher (ossements humains calcinés). Pour protéger les vases, toujours fragiles, les auges sont recouvertes d'une pierre plate; l'une d'elles fait exception, la couverture est formée d'une pierre conique percée d'un trou vertical dans le sens de l'axe, sorte de tuyau faisant communiquer l'urne funéraire avec l'extérieur de la tombe. Dans le haut, ce conduit est fermé par un bouchon de pierre qui s'enlève à volonté.
La Société désigne MM. Rempnoulx du Vignaud et Chauvet pour préparer l'excursion et les fouilles qui auront lieu au printemps.
