Le maïs de La Faye ou de Ruffec

Blé d’Espagne selon les uns, blé de Turquie selon les autres dans les textes anciens, le maïs avait trouvé de confortables « charentaises » à Ruffec.
Les anciens l’appellent aussi le maïs de La Faye. 
Ce maïs présente l’avantage d’offrir des grains ronds, dénués d’aspérités, qui ne blessent pas l'œsophage du canard lors du gavage.

Vitrine d'un quincailler de Ruffec
A droite, une selle (planche inclinée) pour laver le linge, puis juste à côté une batterie d'appareils (moulins) à gaver les oies et les canards.


Le mais hybride a remplacé la variété locale dite de Ruffec : il couvre de faibles superficies. (1965)



Sèchage du maïs dans un crible à La Faye.

En 1900, le président du syndicat agricole et viticole de Thouarcé, dans le Maine et Loire, demandait par lettre au Docteur Claude Brothier, maire de Villefagnan, de lui envoyer l’adresse d’un négociant sérieux, ou d’un producteur « qui serait à même de nous en procurer en bonne qualité ». La réputation de ce maïs, qui pousse encore dans les jardins des passionnés, avait largement dépassé les limites du Ruffécois.


Une fusée de maïs de Ruffec ou La Faye.
 
A La Forêt-de-Tessé, par exemple, des agriculteurs ont replanté ce maïs local à partir de souches fournies par le conservatoire des semences à Toulouse.
Chaque année, en hiver, une bande de copains se réunit pour "épanouiller" le maïs (enlever les feuilles autour de l'épi) et tresser des "troches".



La troche de maïs sera ensuite suspendue le long d'un mur pour sècher.
 



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