Les Adjots
"Les Adjots, dans l'Angoumois (en 1725), Diocèse d'Angoulême, Parlement de Paris, Intendance de Limoges, Election d'Angoulême, a 579 habitants."
"Les Adjots (en 1818), au nord et à 5 kilomètres 457 mètres de Ruffec, a 646 habitants.
Le sol de cette commune est argileux, froid, et ne produit que du seigle, de l'avoine, et une grande quantité de marrons, dont l'espèce, assez petite, est excellente et très-recherchée. On y compte 120 maisons, 934 hectares de terre cultivée, 134 de terre inculte, et 12 hameaux, dont les plus peuplés sont : la Poterie, les Lamberts, les Loges et Chez-Guénard."
Au temps de la route postale (en 1830) : "Nous quittons le département de la Vienne pour entrer dans celui de la Charente. Les Adjots sont à l'est. Au-delà est Tésé-Aisy, renommé pour ses forges et ses fabriques de poteries et chaudières. Le Châtelier est à droite. De la hauteur on a une vue superbe. On passe dans la forêt de Ruffec. Laissez à droite Nouzier, et au-delà Mouchedune et Bernac".
"Les Adjots (en 1862), village de 942 habitants, à 6 kilomètres au nord de Ruflec, fait un grand commerce des excellents marrons que l'on récolte dans ses environs. On trouve encore sur le territoire de cette commune du minerai de fer en globules détachés d'une grosseur variable. Il arrive quelquefois que ces globules sont adhérents les uns aux autres : ils forment alors des filons inclinés en tous sens, mais le plus souvent horizontaux, que les ouvriers exploitent à une petite profondeur. La mine de fer des Adjots est assez importante : elle rend en fonte de fer environ moitié de son poids. Le fer qui en provient est d'une excellente qualité."
La commune des Adjots flanque à l'altitude de 126 mètres en son sud le horst de Montalemembert. Elle est la première ou la dernière commune marquant l'entrée ou la sortie du département de la Charente. Elle occupe un vaste plateau boisé et sans eau, propice à la culture des céréales.
Les châtaigniers sont nombreux, la forêt de Ruffec s'étend sur une partie de la commune et en couvre le sud-ouest.
La ligne de chemin de fer de Paris à Bordeaux longe l'extrémité orientale de la commune, mais la gare la plus proche est celle de Ruffec à six kilomètres.
La RN10 traversait autrefois le village de Chez Branger où se tenaient des commerces. Cette route a été déviée vers l'ouest au début des années 1990 (attention entre autres virage dangereux car en dévers à l'entrée nord), depuis la traversée de Chez Branger fait penser à des scènes de Route 66.
La mairie-école.
CG16 Avril 1881
Commune des Adjots.
Construction d'une double maison d'école.
L'installation est très défectueuse et aucun autre local ne peut être loué dans la commune.
D'après le devis, la dépense est évaluée à 27,650 fr., dont 1,255 fr. 37 c. affectés à la mairie. La commune a voté 15,550 fr., savoir : 3,050 fr. à prélever sur les fonds libres, y compris 1,255 fr. afférents à la mairie, et 12,500 fr., montant d'un emprunt à la Caisse des écoles, à couvrir au moyen d'une imposition extraordinaire de 14 c. 1/3 pendant trente ans. Il y a, par suite, 12,100 fr. de déficit.
Cette commune ne supporte en ce moment aucune taxe additionnelle; ses fonds libres, qui s'élèvent à 4,417 fr. 27 c, sont absorbés par les 3,050 fr. destinés à l'école et à la mairie ; le surplus est réservé pour les réparations urgentes à faire au presbytère.
Mairie des Adjots, Le Bourg, 16700 Les Adjots
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Si les anciens avaient vu ça !
Commune des Adjots (Source JM Buchey 1914)Bien que sa population n'atteigne pas le chiffre de six cents habitants, elle vient au quatrième rang, alors qu'elle ne tient que le dixième rang comme superficie. Aussi la densité de la population y est-elle plus forte que la moyenne du canton ; elle atteint quarante-neuf habitants par kilomètre carré, alors que la moyenne du canton, abstraction faite de la ville de Ruffec, n'est que de quarante-deux habitants.
Cette commune occupe un vaste plateau boisé et sans eau, principalement propice à la culture des céréales, qui forment en effet la culture la plus importante de la commune.
Les châtaigniers sont nombreux et les marrons des Adjots jouissent dans toute la contrée d'une grande renommée. La forêt de Ruffec s'étend sur une partie de la commune et en couvre le sud-ouest.
On ne rencontre dans la commune des Adjots aucun établissement industriel.
La ligne de chemin de fer de Paris à Bordeaux longe l'extrémité orientale de la commune, mais elle n'y a pas de station. La gare la plus proche est celle de Ruffec à six kilomètres.
L'église Saint-Laurent est en partie une construction des XIIe et XIIIe siècles. Elle a été restaurée entre 1862 et 1880 et dotée de vitraux. Son style de façade se retrouve dans les environs (Saint-Martin du clocher par ex.).
L'ancien cimetière se tient à l'ouest de l'église. Il a été maintenu, magnifiquement enherbé et végétalisé et parfaitement entretenu.
1789 : cahiers de doléances des Adjots
A la sortie de la révolution, la commune était pauvre et demandait à ce que son curé soit logé au presbytère de Taizé-Aizie. Dans sa séance du XVI vendémiaire an XIV, le conseil municipal de Taizé-Aizie rejeta les propositions du conseil municipal des Adjots, qu’il trouva exorbitantes et décida ce qui suit: « Nous prions M. le Préfet de prendre en considération le peu d’aisance des deux communes réunies par la circonscription ecclésiastique, et d’ordonner, attendu qu’elles ne doivent de ce moment former qu’une famille pour l’exercice du culte, que le desservant aille faire sa demeure dans la maison presbytérale de Taizé-Aizie non aliénée (a) …"
La principale voie de communication est la route nationale de Paris en Espagne, qui traverse toute la commune du nord au sud et qui passe à proximité du bourg des Adjots.
Chorale Chantvallon Les Adjots et Taizé-Aizie.
Deux chemins d'intérêt commun se détachent de la route nationale. L'un d'eux dessert le bourg des Adjots et se dirige vers la commune voisine de Taizé-Aizie ; l'autre se dirige vers le département des Deux-Sèvres. Le réseau routier est complété par plusieurs chemins vicinaux ordinaires.
Le bourg des Adjots (78 hab.), à six kilomètres nord de Ruffec, est construit au nord de la forêt de Ruffec et à cinq cents mètres de la route nationale.
Le Pavillon.
C'était autrefois le siège d'une seigneurie qui, aux seizième et dix-septième siècles, appartenait à la famille d'Alloue. Charles d'Alloue, qui vivait à la fin du seizième siècle et au commencement du dix-septième, avait épousé, vers 1598, Espérance du Nourrigier, qui ne lui donna qu'une fille, Elisabeth d'Alloue. Devenu veuf, il se remaria avec Gabrielle Ayrault, dont il eut un fils, Charles, qui lui succéda et dont la descendance conserva la seigneurie des Adjots.
La famille d'Alloue habitait le logis de la Bastarderie, situé à la lisière de la forêt de Ruffec.
La commune des Adjots compte un assez grand nombre de hameaux, parmi lesquels nous pouvons citer : Chez-Branger (84 hab.), sur la route nationale ; les Driots (52 hab.), près du bourg ; les Châteliers (38 hab.); les Robins (32 hab.) et Chez-Guénard (23 hab.), dans le sud de la commune Chez-Machet (37 hab.); la Cour (24 hab.), sur la route de Taizé-Aizie : les Loges (31 hab.) ; la Porterie (18 hab.), dans le nord, etc. etc...
http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article1050