L'Hôtel du Chêne-Vert

Cette annonce parue en 1936 dans le Journal de Ruffec nous décrit cet hôtel qui daterait de 1856. A noter qu'il existait à Civray bien avant, un hôtel de France et un hôtel du Chêne vert.




Chacun emprunte à sa guise le passage du Chêne Vert à Ruffec. Cette étroite ruelle relie la rue Jean Jaurès au parking créé près du centre ville derrière l'ancien garage Barbarit (à l'arrière de l'ancien hôtel des ambassadeurs). Ce site fut transformé un temps en champ de foire.

 

Je recherche tous renseignements utiles sur les familles qui ont possédé cet hôtel, des cartes postales, tous documents utiles, merci à l'avance PBaudouin@wanadoo.fr



Jean-Claude Vrillac a réagi immédiatement et nous fournit de précieux renseignements que j'ai complétés ci-dessous. Merci bien à lui.

Le 4 octobre 1791, l'hôtel le Chêne Vert appartenait à Jean Vincent, dit bourlier et aubergiste du Chêne Vert, et Catherine Comte son épouse.

Au XIXe siècle, l'hôtel le Chêne Vert appartenait à la famille Prébay, qui remonte sa filiation au début du XVIIe siècle : Auguste Prébay, fils de Louis Prébay (propriétaire, né en 1767) et de Marguerite Rousselot, épousa le 17 janvier 1832 à Couhé (Vienne) Marie Suzanne Goupil (née à Couhé le 27 janvier 1808 d'Izaac Goupil et Marie Richard) ; et y résidant, sans profession) ; il est qualifié d'aubergiste à Ruffec (et propriétaire du Chène Vert selon Jean-Claude Vrillac) ; ils eurent pour enfants : a - Marie Emma Prébay, née en 1832, mariée en 1853 à Jean Placide Piorry ; b - Augustine Prébay, 1834-1907, mariée à François Lacour, propriétaire à Condac ; c - Lucien Prébay, né en 1835, décédé en 1908, marié le 30 juin 1862 à Poitiers à Sidonie-Joséphine-Radegonde Allard. Et aussi Emile (né en 1836 et employé à la sous-préfecture en 1851), Jules (né en 1833) et Louis (figure au recensement de 1841, mais pas en 1846).

Le Chêne-Vert est sur la gauche, juste avant le magason ...FORT.

Les Prébay sont installés rue de Valence en 1841, 1846, 1851, 1856. En 1861, les époux Prébay n'ont plus d'enfants avec eux. Ils résident avec deux domestiques.
En 1872, ils sont remplacés par les Bénéteau (issus des Bénéteau de Raix).

François Bénéteau avait bénéficié dans le partage des propriétés de son père Jean Bénéteau à Raix (lequel avait acheté le château de Raix en 1827), d'une ferme située à droite en arrivant de Courcôme par la RD27. Il dut probablement la revendre à ses oncles et cousins Dindinaud. François Bénéteau, né à Raix, le 18 novembre 1801, décédé à Ruffec le 3 février 1870, marié à Raix le 3 février 1834 à Marie Vergier, née à Raix le 24 avril 1805, veuf de Césarine Dechambe, est qualifié d'aubergiste. Il eut pour fils au moins François Bénéteau, né le 7 novembre 1834 à Raix qui épousa Eloise Bénéteau, (maîtresse d'hôtel) née en 1848, décédée le 14 mars 1922, fille de Théophile  Bénéteau et de Eloise Herviot (13 enfants) : ils eurent au moins : Louis-Georges Bénéteau, né le 21 février 1884 à Ruffec...

A Ruffec, en 1872, Marie Vergier est recensée aubergiste (son mari François est décédé). Avec elle, son fils François, dit sans profession, 36 ans. Ils ont avec eux deux domestiques.

Rue de Valence à partir de l'hôtel de ville.
Le Chêne-Vert est à la hauteur de la charette
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A Civray : Hotêl de France et du Chêne Vert...



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